…et mon ami chenille et moi, marchions côtes à côtes, comme nous en avions l’habitude depuis quelque temps. Nous étions tous les deux des chenilles qui regardaient vers un même but, un même désir de grandir et de voler, un jour. J’apprenais à le connaître et j’échangeais des morceaux de ma Vie avec lui. Nous parlions de notre enfance respective, la sienne étant plus récente que la mienne. Mais ses idées nouvelles, jumelées à mon expérience de Vie rendaient nos conversations riches et motivantes, rendaient mes désirs de devenir meilleur, grâce à mon nouvel ami, l’autre chenille.
Puis, avec le temps, par mon amour trop lourd, et par un grand besoin d’être aimé de lui, j’ai étouffé mon ami chenille. Sans le vouloir. J’ai meurtri une partie de lui, comme une blessure que j’ouvrais de nouveau. Et mon ami chenille fit la même chose avec moi, en ouvrant mes plaies non-guéries. Comme si notre amour ne suffisait pas pour nous aimer, il fallait aussi nous blesser, pour prouver cet amour.
Et mon ami chenille a choisi de se refermer et de se taire…
Je regarde mon ami chenille marcher au loin. Parfois devant, parfois derrière. Je suis toujours là, pas très loin, à le regarder, espérant prendre mon envol en même temps que lui. Je retournerais dans mon cocon pour dormir pendant mille ans et recréer un nouveau départ avec cet ami chenille que j’aime tant. Mais mon ami chenille poursuit sa route, sans me faire signe, sans refermer sa blessure, sans se retourner, sans me laisser l’aimer de nouveau…
Je volerai sans doute, un jour. Mais je volerai avec lui, mon ami Chenille.
Je t’aime encore, chenille inspirante.
Stéphane XX…
samedi 25 avril 2009
lundi 20 avril 2009
Les deux Papillons
Je marchais simplement vers l’épicerie. Rien de spécial. Je réfléchissais. Encore. Le nouveau vent printanier me caressait le visage, alors que son soleil chauffait tendrement mon dos. Et je réfléchissais à cet état dans lequel je suis depuis des semaines. J’essayais de comprendre. Je me souvenais des images, des regards, des mots entendus et des premiers moments de notre rencontre. J’aimais tous ces souvenirs. Mais je cherchais des réponses en moi.
J’ai souvent vécu des moments d’ajustements, comme ceux-là et je cherchais la bonne façon de m’en libérer sans trop de dégâts. Cette fois.
Et d’un seul coup, des larmes ont coulés de mes yeux, au moment où elles ont entendue dans ma tête : « Je vais passer au travers ! Encore ! Parce que je suis fort…! » . Et plus je pleurais, plus je parlais à voix haute. En pleine rue. Je me motivais à passer au travers cette période d’adaptation. Période de guérison…
Puis, au lieu de poursuivre ma route vers l’épicerie, j’ai bifurqué vers cette petite forêt, près de chez-moi, qui me sert de refuge dans mes moments de recueillement. Mes larmes n’avaient pas de honte devant ces arbres aimants. Je me sentais protégé et en sécurité. Bien entouré. Et je pleurais bien fort, laissant sortir ma peine, ma colère et ma culpabilité par ces larmes libératrices.
Et un premier papillon est venu vers moi, me regardant de toute sa tendresse. C’était toi, je le sais. Et un deuxième est venu le rejoindre. Ils tournaient au-dessus de moi, comme pour m’accompagner et me faire comprendre qu’ils étaient nous, me montrant la beauté de leur harmonie. Me montrant aussi la nôtre, celle à laquelle nous aspirons tous les deux. Ils semblaient danser. Ensemble. Oui, ensemble ! Côté à côté et dans une symbiose presque parfaite. Je pensais à nous à ce moment et à ce que nous serons lorsque nous serons devenus papillon, toi et moi…Ils volaient vers le ciel. Très haut. Haut, comme là où nous serons un jour…
Merci de me laisser prendre le temps de comprendre le papillon que tu es. Merci de comprendre celui que je suis. Merci de prendre le temps d’être à mes côtés. Merci de me laisser marcher près de toi. Merci de me laisser t’aimer. Juste pour aimer…
Je t’aime, douce chenille.
Stéphane XX…
J’ai souvent vécu des moments d’ajustements, comme ceux-là et je cherchais la bonne façon de m’en libérer sans trop de dégâts. Cette fois.
Et d’un seul coup, des larmes ont coulés de mes yeux, au moment où elles ont entendue dans ma tête : « Je vais passer au travers ! Encore ! Parce que je suis fort…! » . Et plus je pleurais, plus je parlais à voix haute. En pleine rue. Je me motivais à passer au travers cette période d’adaptation. Période de guérison…
Puis, au lieu de poursuivre ma route vers l’épicerie, j’ai bifurqué vers cette petite forêt, près de chez-moi, qui me sert de refuge dans mes moments de recueillement. Mes larmes n’avaient pas de honte devant ces arbres aimants. Je me sentais protégé et en sécurité. Bien entouré. Et je pleurais bien fort, laissant sortir ma peine, ma colère et ma culpabilité par ces larmes libératrices.
Et un premier papillon est venu vers moi, me regardant de toute sa tendresse. C’était toi, je le sais. Et un deuxième est venu le rejoindre. Ils tournaient au-dessus de moi, comme pour m’accompagner et me faire comprendre qu’ils étaient nous, me montrant la beauté de leur harmonie. Me montrant aussi la nôtre, celle à laquelle nous aspirons tous les deux. Ils semblaient danser. Ensemble. Oui, ensemble ! Côté à côté et dans une symbiose presque parfaite. Je pensais à nous à ce moment et à ce que nous serons lorsque nous serons devenus papillon, toi et moi…Ils volaient vers le ciel. Très haut. Haut, comme là où nous serons un jour…
Merci de me laisser prendre le temps de comprendre le papillon que tu es. Merci de comprendre celui que je suis. Merci de prendre le temps d’être à mes côtés. Merci de me laisser marcher près de toi. Merci de me laisser t’aimer. Juste pour aimer…
Je t’aime, douce chenille.
Stéphane XX…
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