jeudi 28 juin 2007

Voici ma meilleure amie ! Michou !

Elle voulait que je mette sa photo sur mon blog. Bien sûr, elle blaguait, mais y a quelqu’un qui a dit un jour : « derrière chaque blague se cache une vérité ! », ou quelque chose du genre…

Je vais vous la dire la vérité, moi. Cette amie, je l’aime profondément. On s’est connu il y a près de quatorze ans et à chacune des journées, un morceau d’amitié s’ajoute à notre fondation. Nous retrouvons toujours ce même plaisir à être ensemble, à échanger, à parler et surtout à rire comme si nous étions toujours des enfants. D’ailleurs, nous le sommes restés. La Vie nous émerveille et nous ne restons pas dans sa fausse misère…Nous apprenons beaucoup l’un de l‘autre…

Michou, tu sais qu’il est plus facile pour moi d’écrire que de parler de mes sentiments bien souvent. Je te dis que je t’aime, là, maintenant. Merci d’être resté dans ma Vie depuis toutes ces années. Merci de rester vraie avec moi. Merci de me permettre de l’être aussi avec toi…

Je t’aime fort,

Stéphane XX…

Les Jardins de mes Parents


J'ai le grand privilège d'avoir des parents extraordinaires qui agissent maintenant beaucoup plus en tant qu'amis...Il y a deux ans, je suis retourné vivre avec eux pour une année entière, pour recharger mes batteries...Je leur rend hommage aujourd'hui...

Je suis revenu vivre, pendant un an, dans les Jardins de mes parents. J’y suis revenu pour chercher de l’aide, j’y ai retrouvé ma source. J’y suis revenu pour être en paix, on m’a réconforté. J’y suis revenu pour trouver la sécurité, j’étais en harmonie. Mais par-dessus tout, j’y ai retrouvé l’Amour qui n’avait jamais quitté Les Jardins…

Merci à vous de m’avoir permis de me réconcilier avec la Vie.

Voici les meilleurs moments de cette année merveilleuse.

Je vous aime !

Stéphane XX…

mardi 26 juin 2007

J’avais fermé la porte…


Ce matin, à mon réveil, ça m’a frappé comme un éclair. Depuis déjà trop longtemps, ma porte est restée fermée. Cette porte qui sert à entrer ou sortir. J’y pense depuis quelque temps, mais là, maintenant, je le réalise davantage, me retrouvant seul trop souvent. Je me suis habitué à cette Vie de solitaire, mais ça ne veut pas dire que je l’aime comme ça, ma Vie. Oui, j’apprécie profondément ces moments où, nu, sur un fauteuil, un verre de rosé à la main, je contemple mon environnement, mes accomplissements qui deviennent de plus en plus grands, les photos de mes quelques amis, celle de ma famille, mes parents.

Je suis resté caché derrière moi pendant les vingt cinq premières années de ma Vie pour ensuite sortir de cette ombre. Et voilà qu’aujourd’hui, je retourne derrière ce « moi » qui n’est pas le vrai. Non ! L’authentique ne porte pas tous ces masques. Le vrai ne fuit pas devant l’amour et l’amitié. Le vrai ne ferme pas la porte devant l’inconnu et n’a pas peur d’être au devant de la scène…

Aujourd’hui, je n’ouvre pas la porte, je la brise pour être certain qu’elle ne se fermera plus jamais. J’y mettrai tout de même un petit rideau, un simple voilage, question de me garder une petite protection contre les intempéries que je ne souhaite pas voir entrer chez-moi…

Tu peux maintenant y arriver, toi, que j’attends depuis toujours, toi, qui attends aussi de ton côté que je fasse le premier pas…

Je t’y invite. Sois le bienvenu…

Stéphane XX…

lundi 25 juin 2007

Je me souviendrai…


…oui, je me souviendrai de ce bel après-midi. Une scène installée sur le bord de l’eau au Centre de la nature de Laval, accueillant des artistes issus de milieu, d’ethnies et d’âges différents. Des artistes venant interpréter la Vie à leur façon, avec toute la passion et l’amour que ça implique. Un soleil parfaitement chaud, un ciel plus bleu que nature et des arbres qui dansent au gré du vent et de nos notes.

Avec tout ça, la rencontre du charmant petit Charles-Antoine qui s’est amusé à m’emmené avec lui dans son monde, à interpréter les chansons qu’il entendait, à rire de mes grimaces et à parler avec moi, comme si j’avais son âge.

Je me souviendrai de ce bel après-midi, où de façon bien généreuse, on m’a offert d’interpréter une chanson qui ne m’était pas destinée au départ. Peut-être juste pour que je puisse, moi aussi, chanter vers ce ciel qui me nourrit tellement. Merci Pyerre !

Je me souviendrai des regards posés sur nous tous, des sourires, des rires et de cet amour que nous recevons à chaque fois que nous sommes devant ces gens.

Oui, je m’en souviendrai lorsque mon soleil sera moins chaud, mon ciel moins bleu…

Stéphane XX…

samedi 23 juin 2007

C’est le temps des vacances…


…la saison pour s’aimer, disait une certaine chanson de l’époque yéyé. D’ailleurs, j’aurais bien aimé vivre à l’époque « Yeah Yeah ! ». Me semble que j’aurais eu un fun fou à porter des pantalons trop courts, des cheveux qui ressemblaient plus à une perruque et à fumer la cigarette avec grâce -et n’importe où- comme si c’était un signe de noblesse…

Ouais ! J’aurais bien aimé ça…

Mais notre époque ne manque pas d’attraits. Même que nous sommes à un beau moment de notre histoire. Nous regardons derrière et nous disons souvent : « Wow, c’était bizarre dans ce temps-là ! ». Ce qui était bizarre, c’était toutes les découvertes que les humains faisaient. Aujourd’hui, plus rien ne nous surprend. Plus rien n’est bizarre. C’est même devenu un mode de Vie d’être bizarre. Ça nous rend charmants et tellement différents les uns des autres que nous choisissons souvent de ne rechercher que la « bizarrerie » dans nos Vies.

Nous souhaitons tous avoir des Vies trépidantes. Nous déménageons à chaque année, nous laissons nos chums, nos blondes pour un « pet » de travers, nous laissons nos emplois, souvent pour ce même « pet », nous changeons de coiffure, de couleur, de coupe, de coiffeur, de salon de coiffure assez régulièrement. Nous passons de végétarien à cannibale, de celui ou celle qui récupère son plastique, son métal et son papier au dévergondé qui boit sa bière, la rote et jète la bouteille par terre en disant : « Je vous ai toujours aimé ! ». Nous sommes spirituels un jour, athée un autre, sensible avec les uns, arrogants avec les autres. Et nous portons plusieurs masques selon la circonstance…

Nous aimons la Vie une journée, nous sombrons dans les méandres de cette même Vie le lendemain, nous remettons en question nos amours, nos amis, nos familles, notre emploi, l’endroit où nous vivons, notre patri, notre cœur, notre Vie et nous recommençons un autre chapitre le surlendemain en criant haut et fort que la Vie vaut la peine d’être vécue…

Oui, vraiment, j’aurais aimé vivre à une autre époque, mais ce que j’aime le plus de la mienne, c’est qu’enfin, les humains, nous commençons à nous trouver…

Bon, là, c’est ben beau, mais j’ai trois ou quatre personnalités différentes à faire travailler aujourd’hui !

Stéphane XX…

mardi 19 juin 2007

Des enfants truffés d’amour ! Des fleurs pour le prof !


Il y a quelques mois, j’ai eu ce grand privilège d’être accueilli parmi près de 400 enfants pour devenir le professeur remplaçant en art dramatique. Un privilège et une surprise de la Vie qui m’en a fait voir de toutes les couleurs, même le blanc, durant la nuit. S’installer au beau milieu de ces enfants, apprendre à les connaître, leur enseigner qui je suis, les motiver, les discipliner, les écouter, leur parler…OUF ! Un privilège qui n’en devenait plus un.

Les jours passaient et je me demandais si j’étais au bon endroit, si je faisais le bon choix à chaque matin et si je ne devais pas plutôt retourner chez-moi, dans mon ancienne insécurité connue. Cette nouvelle insécurité me faisait plus peur que l’autre. Simplement parce que je ne la connaissais pas. Et les jours passaient et je tenais bon ! Des nuits entière à penser, à imaginer, à recréer l’enfance, à revoir des scénarios, refaire des mises en scène, trouver des solutions faciles et efficaces…

Deux cents soixante-quinze enfants à mettre en scène, dont la plupart n’ont pas d’intérêt pour l’expression verbale. Deux cents soixante-quinze enfants à placer dans un horaire chargé de fin d’année, d’examens, de sorties, de pratique de soccer, de voyages avec leur famille. Deux cents soixante-quinze enfants que j’aimais voir sur scène jouant leur rôle avec respect et amour. Et 125 autres, les tout-petits, qui ne demandent pas moins d’attention…

Hier soir, c’était la dernière d’une série de quatre soirées de spectacles avec ces mêmes deux cents soixante-quinze enfants. Une soirée mémorable et de grand défi. Les deux groupes à présenter leur numéro étaient les plus difficiles des dernières semaines. La fin de l’année est beaucoup plus importante pour eux et ça les excite davantage. Mais, je dois le dire, ils étaient les meilleures, les plus performants, et peut-être les plus motivés parce que le défi, pour eux, était plus grand.

Puis, à la fin du spectacle, une jeune fille et un jeune garçon se sont avancés vers moi, les bras trop petits pour tenir cet énorme bouquet de fleurs qui m’était remis de la part de tous les professeurs, la directrice et surtout, ces enfants que j’ai tant aimé. Le petit Collin a dit dans ses mots : « Merci pour tout le travail que vous avez accompli ! ».

Et des larmes ont coulé de mes yeux. Des larmes de joie, de fierté, d’amour et de soulagement. Je m’étais rendu au bout de ce que j’aurais voulu laissé tomber à plusieurs reprises. Mais je ne me suis pas lâché d’une semelle pendant ces six derniers mois. Ma récompense est grande, mon travail a apporté plus que des fruits…

Je vis un grand sentiment de satisfaction au matin de cet accomplissement. Je me réveille tranquille, calme et heureux.

Merci à tous les enfants, d’être des Enfants !

Stéphane XX…

dimanche 17 juin 2007

Des Amitiés qui se perdent en chemin…


C’est avec un petit pincement au cœur et une tristesse - que j’ose à peine exprimer - que je vis ce détachement amical depuis quelques années…Les gens nous aime, nous le disent, nous convient à des rencontres qu’ils n’organisent jamais, des soupers toujours attendus, des invitations espérées, mais jamais vraies, un téléphone qui ne sonne jamais…

Pour être bien honnête, je me demande souvent s’il n’y a pas quelque chose, en moi, qui cloche et que les autres n’osent pas me dire. J’ai le sentiment qu’on préfère s’éloigner plutôt que de rester près moi, mais sans raison apparente. Et je ne cherche pas à jouer à la victime en disant cela…Je le constate, tout simplement.

Tout le monde est trop « occupé » pour prendre du temps avec cet ami qu’on dit aimable. Mais est-ce seulement avec moi ou avec tout le monde ?

Ça me remet beaucoup en question sur l’amitié. La vraie ! J’ai des amis, dont je n’ai pas de nouvelles depuis un an, plus pour certains. D’autres, dont je n’ai pas entendu parler depuis quelques mois, quelques semaines. Et je continue d’envoyer des messages et des invitations, questions de retrouver cette amitié. Mais on n’a pas le temps, trop occupé avec le travail, les enfants, l’école, le chum, la blonde, la Vie qui va vite. Oui, elle va très vite, effectivement. Un an sans se voir, ça n’a pas de sens.

J’ai peut-être un idéal trop élevé. J’ai envie d’être ami avec tout le monde. Je veux entendre leur histoire, la partager, la vivre, la rire, la pleurer…Je veux parler de la mienne, offrir mes expériences, partager mes repas avec quelqu’un. Plusieurs « quelqu’uns » !

À vrai dire, je me sens un peu seul dans ce monde où je trouve l’existence un peu difficile parfois. Tout va vite, tout le monde est pressé, personne n’a le temps qu’il faut pour être.

Ça me remet beaucoup en question sur l’amitié.

Ça me remet beaucoup en question sur l’ami que je suis.

Merci aux deux ou trois amis qui sont toujours là et pour qui je le serai aussi…

Ma porte reste bien grande ouverte !

Stéphane