dimanche 6 avril 2008

Trop sexy, les bonbons !



Nous étions là, un devant l’autre. J’étais confortablement assis, à te regarder. Je désirais profondément te mordre. Je TE désirais profondément. Oui ! Profondément !

Je n’avais qu’une envie : faire l’amour doucement avec toi. Pendant des heures. Des jours. Toute la Vie. Ton regard mielleux sucrait mes propres yeux qui savouraient sans honte les moindres détails de ton visage alléchant. Tes lèvres avaient l’apparence d’un « marshmallow ». Douces, tendres, savoureuses. J’avais envie de toi à cet instant précis. Plus rien, ni personne n’existait, pas même cette musique que j’entendais à peine. Tu t’offrais à moi avec toute la grâce et la générosité dont tu es capable et moi, je prenais tout de toi, avec l’ingrate avidité dont JE suis capable. Et tu t’es avancé sexuellement vers moi. Avec assurance, mais tout de même une petite gêne qui me plait bien. J’aime quand tu me regardes comme ça…

Puis, rendu à quelques souffles de moi, j’ai commencé à détacher tes premiers boutons. Chacun était plus délicieux que le meilleur bonbon du monde. Je dégustais goulûment, mais sans hâte ce morceau de toi. Je mangeais des yeux ce début de peau que j’entrevoyais à chaque boutonnière qui laissait paraître la douceur, la saveur, la couleur que j’attendais tant. J’avais faim. J’avais très faim.

La chaleur qui sortait de ton vêtement me rappelait les jours où ma mère faisait son gâteau aux pommes. Réconfortant. Rassurant. Je humais cette odeur sucré et comme un « popsicle » je t’aurais léché jusqu’à en perdre le sens. Perdre le sens. Perdre mes sens. Mais les sens n’avaient plus d’importance à ce moment précis. Tout ce que je souhaitais, c’était de continuer de fouiller dans cette boîte de chocolat que tu étais devenu. Je cherchais le coin encore plus savoureux, j’en voulais plus. Tu as prit ma main et m’a offert de descendre moi-même la fermeture éclair. Je l’ai fait avec mes dents parce que ça me donnait l’impression de manger un bout de toi. Et l’odeur d’une peau fraîchement lavée donnait à mes narines le désir de te humer davantage. C’est pourquoi mes mains ont terminé le travail, rapidement, mes lèvres se sont soudées à ton ventre, tel le miel qui reste là, passif et pourtant si actif en même temps. J’en veux plus !

Et ce même regard qui revenait sans cesse, permettant aux papillons, dans mon ventre, de prendre leur envol. Et tu t’es tourné pour que je puisse boire un peu de ton dos. Corsé. Plein de goût. Qui donne envie d’en devenir ivre. Qui donne envie de s’y perdre. De s’y déposer. De s’y attarder. Mes sens n’avaient alors vraiment plus de sens. Je perdais tout. Je me perdais en toi…

Et tu t’es assis sur moi. La musique s’est arrêtée. Les bruits ambiants sont revenus. « Et voici maintenant Mike » a dit le DJ pour annoncé le prochain danseur. Tu t’es relevé, m’a embrassé prestement sans oublier le $80.00 que je te devais.

Et tu es partie…vers une autre aventure…

Stéphane XX…